Non à la dissolution d’Urgence Palestine !

Hier, le Ministère de l’intérieur nous a fait part de son intention de dissoudre Urgence Palestine. Après les menaces répétées de Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, le gouvernement décide finalement de passer à l’action et d’entamer à notre encontre une procédure de dissolution.

Il s’agit d’une offensive grave contre notre mouvement. Urgence Palestine est une organisation politique fondée par des palestiniens en exil avec leurs alliés engagés contre le génocide à Gaza, le colonialisme et l’apartheid. Elle organise des manifestations, des conférences, des évènements culturels, des formations et rassemble plusieurs milliers de citoyens de tous les horizons dans plus de 20 groupes locaux en France.

Alors que le génocide se poursuit à Gaza en totale impunité, l’Etat français fait donc le choix de redoubler d’acharnement à l’encontre des organisations qui défendent le peuple palestinien. Cette procédure s’inscrit en effet dans la continuité de la persécution pénale et administrative qui frappe le mouvement de solidarité : interdictions de manifester et de se réunir, condamnations pénales lourdes et maintenant dissolution d’organisations. En ce sens, de nombreuses organisations de défense des droits humains tout comme le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies ont alerté sur la nature profondément attentatoire aux libertés des procédures baillons mises en œuvre en France.

Dans notre cas, sans communiquer la moindre pièce à l’appui de ses affirmations, le Ministère cite pèle-mêle de prétendus propos tenus en manifestations, communique des publications tronquées et détaille de façon mensongère la condamnation pourtant non définitive d’un de nos membres. Sur la méthode donc, l’Etat n’hésite pas à nous calomnier et à déformer la réalité. Sur le fond, les reproches formulés à notre encontre visent en réalité le droit de défendre la Palestine et les droits démocratiques. En effet, le Ministère indique que nous avons appelé à la libération de prisonniers politiques ou que nous nous sommes opposés à l’interpellation de militant.e.s palestinien.ne.s et allié.e.s. Dans les deux cas, il s’agit de positions politiques absolument légitimes, par ailleurs conformes aux exigences des textes conventionnels qui protègent les libertés publiques. Plus en général, l’Etat cible nos positions de soutien à l’auto-détermination du peuple palestinien. Or ces dernières sont conformes aux au droit international. Tenter de les criminaliser et aller jusqu’à dissoudre notre organisation est une entrave grave à la liberté d’expression et à la liberté d’association.

De plus, cette dissolution est constitutive d’une attaque à l’encontre des droits démocratiques les plus élémentaires. L’annonce intervient le même jour que celle qui concerne la Jeune garde, mouvement de lutte antifasciste. Au lendemain d’un attentat islamophobe grave, la position du gouvernement est sans appel. Il choisit de faire droit aux revendications de la droite et de l’extrême-droite et de poursuivre un tournant répressif d’une brutalité historique.

Nous avons dix jours pour présenter nos observations avant la publication du décret de dissolution. Dans cette période, nous appelons à la solidarité la plus large et à la constitution d’un front de résistance qui regroupe toutes les organisations attaquées. Urgence Palestine appelle à signer et relayer la pétition qui a été signée par plus de 2500 personnes en quelques heures. Et surtout, à continuer la mobilisation en soutien de la lutte du peuple palestinien !

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Nous ne nous laisserons pas faire ! De nombreux rendez-vous sont à venir.

 

Dernières Signatures
507 Mr. Dominique T. Mai 14, 2025
506 Mr. Théo M. Mai 14, 2025
505 Ms. Elsa K. Mai 14, 2025
504 Mx. lïam R. Mai 14, 2025
503 Mrs. michèle D. Mai 14, 2025
502 Mr. Nicolas R. Mai 14, 2025
501 Mr. Martial G. Mai 14, 2025
500 Ms. Valérie D. Mai 14, 2025
499 Mr. Antonin R. Mai 14, 2025
498 Mr. laurent F. Mai 14, 2025
497 Ms. Pauline D. Mai 14, 2025
496 Mr. Be'jamin A. Mai 14, 2025
495 Ms. emma q. Mai 14, 2025
494 Ms. Marie D. Mai 14, 2025
493 Mr. Nicolas D. Mai 14, 2025
492 Mr. Antonin D. Mai 14, 2025
491 Ms. Jean-Jacques K. Mai 14, 2025
490 Mr. Adam C. Mai 14, 2025
489 Ms. Camille N. Mai 14, 2025
488 Miss. benedicte f. Mai 14, 2025
487 Ms. Yveline R. Mai 14, 2025
486 Ms. Colette R. Mai 14, 2025
485 Miss. Véronique D. Mai 14, 2025
484 Mr. Bruno V. Mai 14, 2025
483 Mr. Patrick B. Mai 14, 2025
482 Mr. Bertrand V. Mai 14, 2025
481 Ms. Anne B. Mai 14, 2025
480 Ms. Gabriella F. Mai 14, 2025
479 Ms. Chantal G. Mai 14, 2025
478 Mr. Denis G. Mai 14, 2025
477 Mr. jean mari p. Mai 14, 2025
476 Mr. Aziz A. Mai 14, 2025
475 Ms. David L. Mai 14, 2025
474 Mr. Charles l. Mai 14, 2025
473 Ms. Francoise B. Mai 14, 2025
472 Mr. Abdallah B. Mai 14, 2025
471 Ms. Sandra B. Mai 14, 2025
470 Mr. Raphaël D. Mai 14, 2025
469 Ms. Corine B. Mai 14, 2025
468 Ms. Sophie B. Mai 13, 2025
467 Ms. Florian H. Mai 13, 2025
466 Ms. Anissa B. Mai 13, 2025
465 Mr. Iqbal A. Mai 13, 2025
464 Ms. E V. Mai 13, 2025
463 Mrs. Pat G. Mai 13, 2025
462 Miss. Camille M. Mai 13, 2025
461 Mr. farid z. Mai 13, 2025
460 Ms. Manon S. Mai 13, 2025
459 Mr. Binétruy M. Mai 13, 2025
458 Ms. Viola M. Mai 13, 2025
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Il s’agit d’une offensive grave contre notre mouvement. Urgence Palestine est une organisation politique fondée par des palestiniens en exil avec leurs alliés engagés contre le génocide à Gaza, le colonialisme et l’apartheid. Elle organise des manifestations, des conférences, des évènements culturels, des formations et rassemble plusieurs milliers de citoyens de tous les horizons dans plus de 20 groupes locaux en France.

Alors que le génocide se poursuit à Gaza en totale impunité, l’Etat français fait donc le choix de redoubler d’acharnement à l’encontre des organisations qui défendent le peuple palestinien. Cette procédure s’inscrit en effet dans la continuité de la persécution pénale et administrative qui frappe le mouvement de solidarité : interdictions de manifester et de se réunir, condamnations pénales lourdes et maintenant dissolution d’organisations. En ce sens, de nombreuses organisations de défense des droits humains tout comme le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies ont alerté sur la nature profondément attentatoire aux libertés des procédures baillons mises en œuvre en France.

Dans notre cas, sans communiquer la moindre pièce à l’appui de ses affirmations, le Ministère cite pèle-mêle de prétendus propos tenus en manifestations, communique des publications tronquées et détaille de façon mensongère la condamnation pourtant non définitive d’un de nos membres. Sur la méthode donc, l’Etat n’hésite pas à nous calomnier et à déformer la réalité. Sur le fond, les reproches formulés à notre encontre visent en réalité le droit de défendre la Palestine et les droits démocratiques. En effet, le Ministère indique que nous avons appelé à la libération de prisonniers politiques ou que nous nous sommes opposés à l’interpellation de militant.e.s palestinien.ne.s et allié.e.s. Dans les deux cas, il s’agit de positions politiques absolument légitimes, par ailleurs conformes aux exigences des textes conventionnels qui protègent les libertés publiques. Plus en général, l’Etat cible nos positions de soutien à l’auto-détermination du peuple palestinien. Or ces dernières sont conformes aux au droit international. Tenter de les criminaliser et aller jusqu’à dissoudre notre organisation est une entrave grave à la liberté d’expression et à la liberté d’association.

De plus, cette dissolution est constitutive d’une attaque à l’encontre des droits démocratiques les plus élémentaires. L’annonce intervient le même jour que celle qui concerne la Jeune garde, mouvement de lutte antifasciste. Au lendemain d’un attentat islamophobe grave, la position du gouvernement est sans appel. Il choisit de faire droit aux revendications de la droite et de l’extrême-droite et de poursuivre un tournant répressif d’une brutalité historique.

Nous avons dix jours pour présenter nos observations avant la publication du décret de dissolution. Dans cette période, nous appelons à la solidarité la plus large et à la constitution d’un front de résistance qui regroupe toutes les organisations attaquées. Urgence Palestine appelle à signer et relayer la pétition qui a été signée par plus de 2500 personnes en quelques heures. Et surtout, à continuer la mobilisation en soutien de la lutte du peuple palestinien !

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rejoignez les 15000 premiers signataires de l’appel, dont :
Annie Ernaux, Blanche Gardin, Céline Verzeletti, Ludigine Bantigny, Étienne Balibar, Olivier Besançenot,
Ainsi que : LFI, Les Écologistes, NPA, ATTAC, Solidaires, UJFP, AFPS…